L'informatique évolue vite, c'est même devenu un lieu commun. Ce qui est notable cependant est de voir une ligne directrice assez constante depuis ses débuts.
Dans les années 60 l'informatique se matérialisait par des ordinateurs occupant des étages entiers pour des performances quasi nulles en regard du moindre smartphone d'aujourd'hui. N'empêche qu'être "dans l'informatique" à l'époque équivalait à se retrouver physiquement entouré d'armoires électroniques.
L'apparition dans les années 70 de mini ordinateurs s'est accompagnée de la montée en puissance du software par rapport au hardware qui restait cependant l'essentiel de la science informatique.
Mais dans les années 80 les micro ordinateurs (d'abord avec l'Apple II puis avec l'IBM PC) on démocratisé l'informatique en la rendant accessible à presque tous. Les talents conjugués de Steve Wozniak (pour la technique) et de Steve Jobs (pour le marketing) ont fait entré l'informatique dans les entreprises et les foyers. Avec l'explosion commerciale de Microsoft, cette époque a vu la prééminence du logiciel face au matériel. Le génie d'un Bill Gates fût de comprendre que la part électronique avait moins de valeur ajoutée pour les utilisateurs qu'un soft plus facilement modifiable et évolutif.
Les années 90 ont vu l'explosion des interconnections et le début d'Internet. Ce fût l'époque ou le service a pris le pas sur le logiciel qui avait précédemment détrôné le matériel. Même si l'ordinateur restait à cette époque le nud central pour la plupart des utilisateurs, on pouvait consulter des informations distances et s'échanger des données. C'est aussi le début du web inventé au CERN par Tim Berners-Lee
Mais un basculement s'est produit à la fin des années 2000 avec la généralisation du web net et l'apparition des premiers iPhones. Le smartphone remplace peu à peu les ordinateurs et depuis 2015 on compte plus de mobinautes que d'internautes devant leur PC.
L'ordinateur, avec une miniaturisation de plus en plus poussée, s'est encore considérablement réduit. D'un étage entier qu'il prenait à ses début il tient maintenant dans la main de chacun. Parallèlement le centre d'intérêt des utilisateurs s'est aussi nettement déporté du matériel ou même du logiciel à l’intérieur de cet ordinateur vers l'information elle-même au travers d'Internet.
On est donc passé d'une situation où l'homme était entouré d'armoires électroniques à une nouvelle situation où le hardware disparaît mais pour laisser l'utilisateur environné d'information accessible de n'importe où.
Ce double mouvement s'accompagne aussi par une numérisation de l'être humain lui-même car dans de nombreux cas (réseaux sociaux) l'information c'est l'homme lui-même.
Si on projette la trajectoire déjà tracée depuis ces quelques décennies vers un avenir proche on peut assez facilement entrevoir l'avenir de l'informatique et en particulier du web.
Pour la présentation de l'iPhone en 2007 Steve Jobs expliquait devant un public ébahi que pour éviter le clavier encombrant des agendas personnels de l'époque il suffisait de ... supprimer le clavier.
L'avenir du web est donc certainement aussi sans smartphone dans les mains. Cela correspond d'une part à la réduction permanente de l'encombrement du matériel mais aussi à l'importance sans cesse grandissante de l'information accessible partout tout le temps.
Le PC a été remplacé par le smartphone qui sera à son tour remplacé par plusieurs nouvelles technologies parmi lesquelles on peut déjà identifier:
La combinaison de ces deux technologies permet une ubiquité ultime de l'information (portée par les objets et non plus cloisonnée dans un ordinateur) et une interaction plus naturelle, après la souris et le toucher sur une surface 2D.
L'ordinateur disparaît en tant qu'outil de consommation de l'information. Mais tout cela est-il réaliste ? S'agit-il d'une utopie digne de romans de SF?
Plusieurs signaux importants semblent confirmer une tendance lourde dans ce sens:
Le web de demain serait donc 3D et tout autour de nous. Nous sommes sur le point de passer d'une époque où l'informatique se consultait depuis un écran 2D (qu'il soit PC ou smartphone) à une nouvelle ère où l'information se matérialise autour de nous en 2D ou 3D.
A Pulsar Cyril Thibout est un ingénieur docteur qui a fait sa thèse sur les technologies de la réalité virtuelle et qui a travaillé pendant 10 ans autour de ces thèmes dans les secteurs de l'energie (CEA, Cogema), du jeu video (Cryo), du web3D (Canal+) ou du grand public (lunettes Eyetop).
Nous avons un atelier permanent dédié à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée où nous testons différents matériels et logiciels.
Nous préparons ainsi la prochaine évolution en nous tenant prêt pour ce web 3D et en proposant à nos clients des solutions plus interactives et immersives.